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Perdre un être cher est l’une des expériences humaines les plus difficiles. Il n’est jamais évident de faire face à la disparition d’un être aimé, et encore moins de faire son deuil.
Apprendre à vivre un deuil, à apaiser son chagrin et s’adapter à la vie en l’absence d’un proche est pourtant une étape incontournable.
Certes, il faudra du travail et du temps pour y arriver, mais il est parfaitement possible de vivre sainement un processus de deuil. Dans cet article, nous vous livrons quelques conseils pour vous aider à aller de l’avant et à franchir les différentes étapes de votre deuil.
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Chacun peut prendre un cheminement différent à travers le deuil. Dans tous les cas, vous devez savoir que les obsèques sont d’une grande importance pour faire face à la perte et pour mieux faire l’adieu. En assistant aux funérailles, en voyant la disparition ritualisé et physique du corps et il est plus facile de sortir de la sidération.
Les obsèques peuvent aider à prendre conscience de la mort du défunt ce qui est une étape fondamentale dans le travail du deuil. En plus d’y assister, il est encore recommandé dans la mesure du possible, de prendre part d’une manière active aux cérémonies funéraires. Quel que soit le moyen qui vous correspond le plus, il suffit de se manifester et de contribuer à la cérémonie : chanter, jouer à un instrument ou diffuser une chanson qui vous fait penser à la personne décédée.
Dans le cas d’une réception, vous pouvez vous impliquer en participant à l’organisation et aux différents services nécessaires. Cela vous aidera à vous occuper l’esprit et à faire face au deuil plus efficacement.
Lorsqu’on est confronté à la mort, il est courant de ressentir une foule d’émotions qui peuvent nous submerger. Il peut s’agit de la tristesse, de la peur, de la culpabilité, de la colère ou encore des regrets. Quoi qu’il en soit, ne vous inquiétez pas de vos émotions parce qu’elles sont importantes.
Laissez venir votre colère, laissez surgir votre peine si elle vous permet de témoigner l’amour que vous avez eu pour le défunt. Comprendre et accepter vos émotions vous aide à accepter d’être en deuil et de mieux supporter le moment douloureux. De la même façon, n’hésitez pas à pleurer si cela vous fait du bien. Vous pourrez alors éviter de sombrer dans la dépression et d’avancer sans la personne perdue.
Par ailleurs, il est aussi préconisé de faire part de votre ressenti si vous en avez besoin. Partager ce que vous avez sur le cœur peut être une aide précieuse pendant le temps du deuil. De plus, cela fait partie des soins palliatifs les plus efficaces lors de la mort d’un proche. Sachez qu’en parler avec un ami, un parent ou un proche peut vous apprendre des choses sur le défunt. En ces périodes douloureuses, les proches préfèrent généralement parler de ce que le disparu a fait de bien dans sa vie, ce qu’il a accompli, etc.
Tous ces éléments pourront être davantage de réconfort pour vous souvenir de la personne disparue. Vous pouvez également en parler à un prêtre, un imam qui saura vous écouter, vous comprendre et vous réconforter sans jugement.
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Lors d’une disparition d’un être cher ou après l’enterrement par exemple, souvent l’entourage n’ose pas poser des questions par peur de blesser la personne endeuillée. Il faut reconnaitre qu’il n’est jamais facile de trouvr les mots justes dans ces moments là. Or, la personne endeuillée a parfois des besoins dont elle n’a ni la force ni l’envie de relater. Cela crée des situations pas facile à gérer autant pour l’entourage qui est prêt à aider et pour la peronne enduillée qui a clairement besoin d’aide.
La clef est donc de savoir exprimer vos besoins. Dans tous les cas bien formuler ses besoins est un moyen sûr de bénéficier d’un soutien qu’il faut de la part de vos proches et amis. Vous pourrez alors demander à un ami de vous aider à vous changer les idées ou tout simplement de vous écouter. Si vous avez un service ou un besoin particulier à demander, n’hésitez pas non plus à en parler.
Bien souvent, vous n’êtes pas le seul à être bouleversé par la disparition d’un proche. Prendre soin des autres peut ainsi vous aider à mieux surmonter la douleur. Par exemple, vous pouvez témoigner votre amour et votre soutien au mari ou à la femme de la personne décédée en lui écrivant une lettre.
Un veuf ou une veuve a souvent beaucoup de mal à vivre l’absence au jour le jour après des années de mariage. Lui offrir votre soutien vous permet en même temps de vivre votre deuil paisiblement.
Cependant, se soucier des autres ne signifie pas oublier vos émotions. Vous pouvez parfaitement démontrer votre affection, tout en tenant compte de vos émotions et d’en parler.
De plus, les adolescents sont parfois oubliés dans les moments douloureux, ce qui peut les inciter à la révolte. C’est pourquoi il reste indispensable de s’occuper également de vous et de votre ressenti.
Le sentiment de culpabilité est normal chez une personne endeuillée, surtout chez un adolescent. J’aurais dû appeler ma maman hier, je n’aurais pas dû le laisser partir en voiture, etc. Les regrets et la culpabilité surgissent généralement lors d’une mort par suicide ou par accident de route.
Après la disparition d’un proche, il est très fréquent de culpabiliser : J’aurais dû appeler hier, ne pas le laisser partir en voiture, lui rendre visite à l’hôpital, etc. Sachez que c’est un sentiment normal et fréquent, d’autant plus à l’adolescence.
Selma Rogy explique dans un article publié sur le site du Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie que le sentiment de culpabilité est accru à l’adolescence en raison des conflits fréquents à cet âge qui ont pu exister avec le défunt. Mais elle souligne aussi que ce sentiment peut être le résultat de l’ambivalence, des sentiments qui mêlent l’amour et la haine.
Si certaines personnes pensent que ces émotions aident au soulagement, il n’en est rien. Bien au contraire, elles peuvent enfoncer davantage la tristesse et vous faire sombrer dans la dépression. L’idéal est donc d’exprimer votre culpabilité auprès d’une personne bienveillante et de confiance.
À chaque fin de journée, vous pouvez être capable de ne pas refouler votre culpabilité pour pouvoir avancer. Pour ceux qui ont des enfants, une femme ou un mari, il est parfaitement possible de se réconforter auprès d’eux. Le travail de deuil est, certes, un chemin difficile, mais il est indispensable de réapprendre à vivre sans le défunt parce que la vie continue.
En plus de vos efforts personnels, il est aussi efficace de se faire aider pour un meilleur apaisement lors d’un deuil. Si vous ressentez le besoin de confier votre souffrance à un spécialiste, faites appel à un psychologue ou un psychiatre.
Ces professionnels peuvent vous être très utiles si la situation provoque des changements dans vos comportements. Pour être plus clair, demandez l’aide d’un thérapeute si vous faites des cauchemars, si vous avez fréquemment peur, si tout vous semble fade ou si vous ne parvenez plus à vivre comme d’habitude.
Les groupes de parole sont aussi parfaits pour rencontrer des gens qui traversent la même chose que vous. Autrement, vous pouvez consulter une association spécialisée dans l’accompagnement des personnes endeuillées. Dans tous les cas, une aide extérieure peut parfois suffire pour vous aider à surmonter l’épreuve douloureuse.
En même temps, vous pouvez continuer à en parler à vos amis, à un prêtre ou à un imam selon votre religion. Dans un tel moment, il est recommandé de ne pas rester seul pour éviter de sombrer dans les souvenirs et d’encourager la tristesse et la douleur.
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Les plaques mortuaires représentent un véritable hommage et servent généralement à apporter une petite touche décorative au monument funéraire ou cinéraire
