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Un columbarium est un monument cinéraire important pour conserver et honorer la mémoire des défunts après la crémation. Examinons dans la suite de notre article, ce qu’est un columbarium, comment il fonctionne, quel est son coût, et d’autres détails importants à connaître pour décider la destination des cendres du défunt.
Un columbarium, souvent situé dans un cimetière communal ou un crématorium, est une structure conçue pour accueillir les urnes funéraires contenant les cendres des défunts. Ce monument cinéraire est généralement composé de cases faites de granit, chaque case pouvant contenir une ou plusieurs urnes d’une même famille.
Columbariums collectifs et individuels : Les columbariums peuvent être collectifs, avec plusieurs familles partageant un espace cinéraire, ou individuels, offrant une case dédiée à une famille spécifique.
Origine du terme Columbarium : Le terme columbarium vient du latin “columba”, qui signifie “niche pour pigeon”. Il fait référence à l’apparence des niches dans lesquelles les urnes sont déposées, une pratique qui remonte à l’époque romaine.
Pour obtenir une case dans un columbarium, il est nécessaire d’acheter une concession auprès de la mairie de la commune du cimetière. Les durées de concession varient généralement entre 15 et 30 ans.
Pour information : Les communes de plus de 2 000 habitants sont tenues d’avoir un columbarium selon la loi du 19 décembre 2008.
Un columbarium offre plusieurs avantages significatifs :
Espace réduit : Les columbariums, particulièrement ceux construits en hauteur, occupent moins d’espace, ce qui offre une alternative aux sépultures traditionnelles dans les communes manquant d’espace.
Lieu de recueillement : Un columbarium fournit un lieu pratique et esthétique pour que les proches du défunt puissent se recueillir.
Avec l’augmentation des crémations en France, les columbariums sont devenus une alternative cruciale à d’autres modes de sépulture, comme l’achat d’une concession individuelle, la dispersion des cendres dans le jardin du souvenir ou en pleine nature, le dépôt de l’urne dans le jardin de tombes cinéraires, ou la location d’un cavurne.
Un columbarium est généralement un long mur doté de cases. Construit principalement en granit, il peut accueillir plusieurs dizaines d’urnes en fonction de sa taille et de son volume. Les conceptions des columbariums ont évolué au fil des années pour répondre à diverses préférences architecturales :
Selon la loi n° 2008-1350 du 19 décembre 2008, toute commune de plus de 2000 habitants doit disposer d’un columbarium. Le maire de la commune est chargé d’ordonner la construction du columbarium et d’en assurer l’entretien.
L’emplacement dans un columbarium est attribué par le biais d’une concession qui doit être négociée avec le maire de la commune concernée. La durée de cette concession peut varier de 15 ans à perpétuité.
Il est important de noter que les lois françaises interdisent la possession d’un lieu cinéraire privé, sous peine de lourdes amendes.
La tradition des columbariums remonte à l’Antiquité romaine où ils étaient souvent partiellement ou entièrement souterrains. L’exemple du Columbarium de Pomponius Hylas démontre le souci esthétique de cette époque, avec des fresques, des décorations et des mosaïques précieuses.
Au fil du temps, la conception des columbariums a évolué. Aujourd’hui, ils peuvent être :
Certains fabricants proposent même des columbariums construits hors site et acheminés par camion. Les fours crématoires modernes intègrent souvent un columbarium. Des exemples notables de columbariums contemporains incluent celui du cimetière du Père Lachaise à Paris et celui du Golders Green Crematorium à Londres.
Dans certains cas, les columbariums sont intégrés aux structures d’une église. Un exemple frappant est celui de la cathédrale Notre-Dame des Anges à Los Angeles, Californie, qui abrite de nombreuses niches de columbarium dans son mausolée souterrain.
La construction de columbariums dans les églises est assez courante dans l’Église tchécoslovaque. Par exemple, l’église de St Nicolas à Prague offre un magnifique columbarium.
L’Église catholique romaine, bien que privilégiant l’inhumation traditionnelle, autorise l’incinération à condition que les restes incinérés soient enterrés. Par conséquent, il est possible de trouver des columbariums dans certains cimetières catholiques, bien que ce soit plutôt rare.
Les columbariums modernes empruntent souvent à l’esthétique des temples bouddhistes traditionnels, qui depuis l’antiquité, abritent de multiples cendres crématoires.
Dans la tradition bouddhiste, les cendres du défunt peuvent être placées dans un columbarium (appelé “naguta” en chinois ou “nokotsudo” en japonais), généralement situé dans un temple bouddhiste ou un cimetière. Cette pratique permet aux familles de rendre visite au défunt tout en respectant les rites ancestraux.
Il est important de noter que les designs des columbariums peuvent varier considérablement. Dans les cimetières, leur apparence peut être moderne ou traditionnelle, grande ou petite, varier d’un cimetière à l’autre, créant ainsi une mosaïque de styles et de formes.
En somme, le columbarium est une option importante dans la gestion du souvenir des défunts. Alliant à la fois des aspects pratiques et respectueux de l’environnement, il s’est imposé comme une alternative aux sépultures traditionnelles. Sa présence dans l’histoire, sa variété de formes et sa capacité à s’intégrer dans différents milieux, notamment les églises, les cimetières ou même les crématoriums, témoignent de sa pertinence.
Que vous soyez attiré par son aspect esthétique, son encombrement réduit ou son côté économique, le columbarium est une option à considérer dans le processus de deuil. Sa popularité grandissante est le reflet d’une évolution dans la façon dont nous traitons le souvenir de nos proches disparus.
Les plaques mortuaires représentent un véritable hommage et servent généralement à apporter une petite touche décorative au monument funéraire ou cinéraire
